Un clafoutis pas trop mal (cla)foutu !
Saison des cerises oblige, voici une véritable recette de grand-mère : le mendiant aux cerises (ou Bettelmann pour les autochtones). La mienne préparait souvent ce plat… la creaminelle-en-devenir observait du coin de l’œil et en prenait du noyau ! Une recette rustique, déconcertante de facilité. Un dessert doudou au parfum d’antan. Un résultat assuré pour le plus grand bonheur des nostalgiques des douceurs de l’enfance. Merci mamie…!
- 4 œufs
- 250 g de sucre
- 6 petits pains au lait
- 50 cl de lait
- 1 cuillerée de cannelle
- env. 500 g de cerises
- un peu de chapelure
Faites tremper les petits pains dans le lait chaud et écrasez-les bien à la fourchette ou au presse-purée. Ajoutez les œufs, 200 g de sucre, puis les cerises et mélangez. Beurrez et farinez un plat à gratin (ou des moules individuels). Versez-y la préparation. Saupoudrez avec le sucre restant mélangé à la cannelle. Saupoudrez un peu de chapelure (et quelques noisettes de beurre). Faites cuire env. 1h à 180°C jusqu’à ce que le gratin soit bien doré. Selon les goûts, on peut le parfumer d’un peu de kirsch. Il est également de notoriété commune que ne pas dénoyauter exalte le goût des cerises. Entre facilité de préparation et de dégustation, j’ai tranché : parce que cracher les noyaux en mangeant, c’est pas très glamour et pas très pratique.
C’est excellent. A refaire.
Mais peut-t-on dénoyauter les cerises la veille