Carrés crumble aux myrtilles et citron vert

Carrés crumble aux myrtilles et citron vert

Recette adaptée de Linda Lomelino, Journal d’une Food Styliste

Devant la pression générale, il a fallut reprendre du service. Je pourrais m’étaler longuement sur les raisons de cette absence et y consacrer un billet entier mais je ne sais pas cela en vaut vraiment en la peine. En attendant de retrouver une certaine assiduité (et la petite flamme), voici la recette des carrés crumble aux myrtilles, extraite du livre de Linda Lomelino. Bon, en gros, je pourrais te coller du citron vert un peu partout en ce moment et je trouve que l’association petites baies noires / citron vert fait des merveilles. Ajoute du crumble sur un truc, et c’est banco ! Un peu réfractaire au début (moi et les modes…), j’avoue, le crumb cake m’a conquise. J’ai mélangé framboises et myrtilles dans ma seconde fournée, mais sans le citron vert cette fois.

Have a break, have a crumb cake.

Munitions pour un moule de 18-20 cm (9 parts env.)

Pour la pâte à crumble :

  • 210g de farine
  • 115g de sucre
  • 1/2 c. à café de levure chimique
  • 125g de beurre doux froid coupé en petits cubes
  • 1 pincée de sel
  • 1 jaune d’œuf
  • quelques gouttes d’extrait de vanille ou un peu de vanille en poudre

Pour la garniture :

  • 250g env. de myrtilles fraîches ou surgelées (ou les fruits rouges de votre choix)
  • 40g de sucre roux
  • 2 c. à café de fécule de maïs
  • 1 c. café de zestes râpés de citron vert
  • 1 c. à soupe de jus de citron vert
  • 1 c. à soupe de sucre roux pour saupoudrer

Préchauffez le four à 200°C. Zestez finement le citron vert, pressez le jus. Tapissez un moule carré de papier cuisson (ou beurrez et farinez-le).

Préparez la pâte : placez la farine, la levure, le sel, le sucre et le beurre dans un récipient. Sablez, c’est à dire travaillez les ingrédients entre les paumes de vos mains jusqu’à ce que le beurre soit complétement intégré et jusqu’à obtention d’une consistance sableuse. Ajoutez l’œuf et la vanille. Mélangez jusqu’à obtention d’une pâte homogène (pas besoin de passage au frais, la pâte est prête à être utilisée). 

Mélangez les myrtilles, le sucre, la fécule, les zestes et le jus de citron.

Déposez les 2/3 de la pâte dans le moule, étalez uniformément en pressant avec les doigts pour consolider le fond. Répartissez les fruits sur la pâte. Émiettez et parsemez la pâte restante sur les fruits. Saupoudrez de sucre roux, puis placez au four et faites cuire env. 35-40 min.

Laissez refroidir puis découpez des carrés. Zestez un peu de citron vert par-dessus pour la déco.

Carrés crumble aux myrtilles et citron vert
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Bugnes Lyonnaises

bugnes lyonnaises

Recette de bugnes lyonnaises

Cette année j’ai voulu changer un peu des beignets locaux au fromage blanc ou des traditionnels schenkele et essayer des bugnes lyonnaises. Je n’ai pas cherché bien loin pour une fois, en piochant chez Chef Simon. Bonne pioche à vrai dire. Il me semble qu’il existe des bugnes briochées, qui ressemble plus à des beignets classiques. Mais celle-ci ne contient pas de levure. C’est assez facile à faire, pas trop long, c’est bon, croustillant, ça se picore très très vite, ils sont partis en un rien de temps. Je prévois de relancer une petite fournée d’ici mardi.

Parallèlement, je me suis quand même lancée dans la préparation de beignets de carnaval, préparation qui a bien faillit me décourager. La pâte à mis des plombes à pousser. Même si j’adore la boulange, je déteste préparer les pâtes levées, ça me gonfle,  mais au sens figuré uniquement (la brioche et le kouglof font toutefois exception à la règle), je ne sais jamais quelle texture la pâte doit avoir, combien de temps pétrir, bref, les pâtes levées c’est un peu ma bête noire (je ne vous parle même pas de préparations au levain). Je pars souvent défaitiste en me disant que je n’obtiendrai pas la texture souhaitée (la mie filante reste encore un mystère pour moi), et même si au final je m’en tire souvent bien, il y a eu aussi, quelques jolis ratages. Mais l’attente valait la chandelle pour ces beignets, encore une recette Felder testée et approuvée,  je dois avouer que jusqu’ici, elles ne m’ont jamais trahie.

Munitions pour une bonne vingtaine de bugnes : 

  • 300 g de farine
  • 70 g de sucre
  • 80 g de beurre fondu (mais pas chaud)
  • 3 gros œufs
  • 5 g de sel
  • 2 c. soupe d’eau de fleur d’oranger (selon les goûts) ou autre arôme (gousse de vanille, zestes de citron, de bergamote ou d’orange, etc.)
bugnes lyonnaises

Dans un récipient, placez la farine avec le sel et le sucre. Ajoutez les œufs et mélangez.
Ajoutez le beurre fondu, la fleur d’oranger et mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte homogène. Filmez-la et placez-la au frais une heure.

Sur un plan de travail légèrement fariné, abaissez la pâte. Découpez des losanges ou des rectangles à l’aide d’une roulette cannelée.

bugnes lyonnaises

Pratiquez une incision au centre de chaque losange, puis passez une extrémité au travers et retournez (comme sur la photo). Vous pouvez bien sûr passer cette étape « esthétique » et réaliser des rectangles/losanges simples.

Préparez le bain de friture à 170/180°C. Plongez les bugnes dans l’huile et laissez-les frire quelques minutes, en les retournant de temps à autre pour avoir une couleur uniforme, jusqu’à ce qu’elles soient dorées (ne les laissez pas brunir, au risque d’avoir des bugnes très dures).

Égouttez et placez sur du papier absorbant. Une fois tièdes, saupoudrez de sucre glace.

bugnes lyonnaises
bugnes lyonnaises
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Tarte au citron meringuée

Tarte au citron meringuée Thierry Mulhaupt

(Tarte au citron meringuée, recette Thierry Mulhaupt, « Au Grand Bonheur des Desserts »)

Après le meilleur carrot cake, la meilleure tarte au citron meringuée, en toute modestie. Nan je déconne. Pour une fille qui adore cuisiner des tartes, qui adore les agrumes, ne pas encore avoir touché à la tarte au citron meringuée, c’était quand même un gros un manquement au devoir. J’adore ça, j’en ai mangé un paquet chez les pâtissiers et pourtant je n’en fait jamais (enfin maintenant si). A l’inverse de la tarte à rhubarbe meringuée  (et là tu te rends compte que tu n’as pas non plus publié de tarte à la rhubarbe meringuée hein) ou de la tarte aux groseilles meringuée.

Passage au crible des recettes. Alors pour une bonne (première) tarte au citron meringuée ?  Au départ, j’étais tentée par la tarte au citron vert de Jacques Génin, fameuse, délicieuse paraît-il, j’ai choisi celle de Thierry Mulhaupt. Un peu dans un souci de rapidité – mais pour une demande un peu particulière que je tenais à honorer – car l’appareil au citron ne nécessitait pas de préparation particulière, il s’agit d’un flan simple aux jus et zestes. Mais c’est plutôt une bonne chose, car l’appareil sans beurre la rend plus digeste, plus agréable, avec tout le bon goût du citron. Alors Saint Valentin, cent Valentins, ou sans Valentin, toutes les occasions sont bonnes pour la tarte au citron meringuée.

Munitions pour une tarte de 24 cm (8-10 parts)

Pour la pâte sablée :

  • 250g de farine de blé
  • 125g de beurre
  • 30g d’amandes en poudre
  • 90g de sucre glace
  • 2,5g de sel
  • 50g d’oeuf (1 petit œuf)

Pour l’appareil à flan :

  • 100g d’œufs (env. 2 petits œufs)
  • 20g de jaune d’œuf (1 jaune)
  • 100g de sucre
  • 25g de fécule de maïs
  • 160 ml de crème liquide
  • 160g de jus de citron (le jus de 3 citrons)
  • le zeste d’un citron non traité

Pour la meringue :

  • 3 blancs d’œufs (env. 90g)
  • le même poids en sucre semoule (env. 90g)
  • sucre glace
Tarte au citron meringuée Thierry Mulhaupt

Préparez la pâte :
Dans récipient, sablez* la farine avec le beurre (*écrasez le beurre avec la farine entre les paumes de vos mains, jusqu’à ce que le beurre soit complètement intégré). Ajoutez les amandes en poudre, le sucre glace. Faites dissoudre le sel dans l’œuf légèrement battu. Ajoutez aux ingrédients. Mélangez jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Filmez la pâte puis placez-la au frais quelques heures (vous pouvez aussi la préparer la veille et laisser reposer la pâte une nuit entière au frais).

Préparez l’appareil à flan au citron :
Zestez finement le citron à la râpe (microplane). Pressez les citrons. Mélangez la fécule avec le sucre. Versez sur les œufs, le jaune d’œuf et mélangez bien au fouet.
Ajoutez ensuite les jus de citron et le zeste, puis la crème liquide. Mélangez bien et réservez.

Montage et cuisson :
Préchauffez le four à 170°C. Abaissez la pâte sur une épaisseur de 2-3 mm. Déposez* la pâte (*foncez) dans un cercle ou un moule à tarte (préalablement beurré et fariné ou recouvert de papier cuisson) de 24 cm.Déposez une feuille de papier cuisson, puis recouvrez de légumes secs (haricots, pois chiches…)
Faites précuire la pâte pendant env. 10 min. Retirez les légumes. Versez l’appareil à flan et poursuivez la cuisson env. 30 min. Sortez la tarte du four et décerclez ou démoulez, puis laissez-la refroidir sur une grille.

Meringue :
Pesez les blancs d’œufs, puis pesez le même poids en sucre semoule. Commencez à monter les blancs en neige. Lorsqu’ils sont bien mousseux, ajoutez la moitié du sucre.
Continuez de battre quelques instants, puis ajoutez l’autre moitié. Battez jusqu’à ce que la meringue soit brillante et ferme (jusqu’à ce qu’au stade du « bec d’oiseau »). Répartissez la meringue sur la tarte, soit à la poche douille, soit à la cuillère. Saupoudrez de sucre glace. Placez au four et faire cuire pendant 8-10 min. à 200°C.

NB : vous pouvez également ajouter le zeste d’un citron à la meringue.

Tarte au citron meringuée Thierry Mulhaupt
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Carrot cake (recette Ottolenghi)

carrot cake Ottolenghi

Carrot cake (Gâteau aux carotte et aux noix, « Le Cook Book » d’Ottolenghi)

Le carrot cake, ou l’éternel débat. Chacun croit détenir LA meilleure recette, la recette parfaite. J’ai toujours trouvé les affirmations de ce genre un tantinet prétentieuses. Ça vaut d’ailleurs pour pas mal d’autres recettes : le meilleur cake citron pavot, les meilleurs scones et j’en passe…Alors le carrot cake ? avec ou sans raisins ? avec des noix ou des noix de pécans ? Est-ce que la meilleure recette existe vraiment ? A mon sens, il n’existe pas de meilleure recette, mais DES recettes.

J’avais déjà testé celle de Jamie, un peu scotchée au départ par les quantités de sucre et de beurre. Au final, la recette s’était révélée plutôt concluante (mais à choisir, je préfère la texture Ottolenghi) assez dense, et encore meilleure le lendemain (c’est d’ailleurs souvent le cas). Depuis, quand je lis une recette de carrot cake, je ne me formalise plus.

Mais ne parlez pas de carrot cake sans beurre, sans sucre ou sans je-ne-sais-quoi sous peine de châtiments (et encore, j’suis sympa, déjà que la tendance healthy me court sérieusement sur le haricot). Dans le carrot cake, y a du gras, y a du sucre, et c’est comme ça qu’on l’aime. J’avais également repéré cette recette du Guardian, que j’aimerais tester à titre comparatif.

En novembre dernier, je déjeunais chez Ottolenghi à Londres. Sans doute l’une de mes meilleures expériences culinaires. Une expérience très végétale mais démente : de la fraîcheur, du goût, de l’originalité. Bref, j’ai adoré. Allez-y les yeux fermés. Ottolenghi saura convaincre même les plus carnivores récalcitrants aux légumes.

En dessert, j’avais choisi une part de carrot cake. La recette qui suit est extraite de son Cookbook (les meilleures recettes des restaurants) et elle est assez fidèle à mon souvenir londonien. Ottolenghi précise dans son livre qu’il y a deux camps : ceux qui aiment le carrot cake dense, fruité et puis les autres, ceux qui le préfèrent plus mousseux et léger (en texture, précisons).

J’ai respecté la recette quasi à lettre (20g de sucre en moins, mazette) mais en remplaçant le sucre blanc par du blond non raffiné. J’ai aussi ajouté quelques zestes d’orange, qui ne figuraient pas dans la recette originale. Les raisins secs, ne cherchez pas, il n’y en a pas, de toute façon j’aime pas ça (ou alors hachés menu-menu comme dans le Porter Cake).

Pour le frosting en revanche, je n’ai pas suivi sa recette. J’ai préféré un glaçage plus léger, moins sucré mais plus généreux…(Recette originale : 175g de fromage frais + 70g de beurre doux mou + 35g de sucre glace + 25g de miel). Tout est dit ou presque. C’était trop bon !

carrot cake Ottolenghi

Munitions pour 1 cake de 8-10 parts (réalisé dans un moule de 22 cm)

Pour le cake :

  • 160g de farine
  • 1/2 c. à café de levure chimique
  • 1/2 c. à café de bicarbonate de soude
  • 1/2 c. à café de clou de girofle et/ou de cannelle
  • 1 œuf
  • 1 jaune d’œuf
  • 2 blanc d’œufs
  • 200g d’huile de tournesol
  • 250g de sucre roux non raffiné
  • 50g de noix concassées
  • 50g de noix de coco râpée
  • 135g de carottes râpées
  • 1 pincée de sel
  • zestes râpés d’une 1/2 orange

Pour le frosting (glaçage) :

  • 300g de cream cheese (Philadelphia)
  • 1 à 2 c. à soupe de sucre glace
  • zestes d’orange
  • noix concassées

Préchauffez le four à 170°C. Graissez et farinez le pourtour du moule à manqué, tapissez le fond d’une feuille de papier cuisson.

Mélangez la farine, la levure, le bicarbonate et les épices. Battez légèrement l’œuf entier avec le jaune d’œuf. Versez l’huile et le sucre dans un récipient (ou la cuve d’un robot), battez 1 min. à vitesse moyenne. Réduisez la vitesse et ajoutez l’œuf battu. Ajoutez ensuite les noix, la noix de coco, les zestes d’orange et les carottes râpées. Ajoutez ensuite les ingrédients secs (farine, levure, bicarbonate, épices).

Montez les blancs en neige ferme avec la pincée de sel. Incorporez-les délicatement à la préparation sans les écraser, en procédant en plusieurs fois.

Versez la pâte dans le moule. Placez au four et faites cuire env. 1 heure. Vérifiez la cuisson : plantez la lame d’un couteau, si elle ressort sèche le carrot cake est prêt. Sinon poursuivez encore un peu la cuisson

Pour le topping : battez le fromage blanc dans un bol pour le rendre lisse et léger.
Ajoutez le sucre glace et quelques zestes d’orange.Étalez le glaçage sur le cake. Râpez quelques zestes par-dessus pour la déco et parsemez de noix concassées.

carrot cake Ottolenghi
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Pancakes à la courge butternut (pumpkin pancakes)

pancakes à la courge butternut

J’avoue, des crêpes et des galettes, je n’en fais que très rarement. Je ne sais pas trop pourquoi, parce que j’aime bien ça. Surtout la galette saucisse (si, si, c’est trop bon) !
En revanche, je ne boude pas mon plaisir avec les pancakes. J’en prépare plus régulièrement, de préférence le dimanche. Je prépare la pâte la veille, je laisse reposer une nuit pour un dimanche matin à la cool. J’ai ma recette fétiche, une recette de Trish Deseine, découpée dans un vieux Elle. Je l’ai toujours sous le coude, et même archivée dans mon téléphone, sait-on jamais, en cas de pancakes-emergency. Mais j’aime bien changer de temps à autre. Cet automne – complètement obsédée par les courges – j’avais envie de tester les pancakes à la courge, chaque année je les vois défiler sur les blogs US. Je vous propose donc cette recette réalisée il y a déjà quelques temps. Même si la saison est passée, on trouve encore quelque courges en rayons.

(inspiration www.ambitiouskitchen.com)

Munitions :

  • 125g de farine complète
  • 2 c. à café de levure chimique
  • une pincée de sel
  • 1 c. à café généreuse de mélange cannelle, gingembre, noix de muscade, clou de girofle
  • 100g env. de purée de butternut
  • 18 cl de lait d’amande
  • 1 sachet de sucre vanillé bourbon
  • 1 œuf

Pour la purée : dans la recette ma recette de Crumb Cake, j’expliquais comment réaliser la purée de butternut. Par exemple, avec un beau butternut de 900g (pelé et tranché) vous obtiendrez env. 450 g de purée (poids égouttée). Utilisez donc un 1/2 butternut pour cette recette. Vous n’aurez pas besoin de toute la purée, gardez-la pour un petit gratin individuel. Vous pouvez bien entendu utiliser une autre variété de courge (courge musquée, potiron…)

Voici la marche à suivre : coupez le butternut en tranches, retirez les graines dans la partie basse, puis épluchez-les. Coupez le butternut en cubes puis faites-le cuire à la vapeur, jusqu’à ce qu’il soit bien tendre. Dans un récipient, écrasez le butternut au presse-purée. Pour retirer un maximum d’humidité, idéalement passez la purée à travers une étamine (tissu très fin destiné à la préparation des confitures, à défaut un torchon propre)
Fermez et pressez. Le butternut va libérer son eau.

Pour les pancakes : dans un récipient, mélangez les ingrédients secs : levure, farine, épices et sel. Dans un second récipient, mélangez la purée de courge avec le lait, le sucre et l’œuf. Ajoutez aux ingrédients secs et mélangez bien.

Beurrez et huilez une poêle (ou utilisez un appareil multi-crêpes). Versez une louche de pâte. Laissez cuire jusqu’à formation de petites bulles à la surface, puis retournez et laissez dorer l’autre face.

Vous pouvez incorporer des pépites de chocolat à la pâte lors de la préparation, ou servir les pancakes avec du chocolat noir fondu.

pancakes à la courge butternut
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Scones citron et chocolat blanc

scones citron chocolat blanc

Non, les scones ne sont pas réservés qu’au brunch du week-end. Cette recette m’a été inspirée par Marilou, auteur du blog (et du livre) Trois fois par jour (la québécoise qu’on adore autant qu’on la déteste, jolie comme un cœur, sourire ultra-brite, crinière de lionne, bébé tout mignon, déco et photos de ouf, un compte instagram à faire pâlir toute personne normalement constituée, bref). Début janvier je faisais une descente à la Fnac, histoire de  trouver le cadeau de moi à moi, un des livres qui figure sur ma (bien trop longue) cook-book-list. Je feuillette, j’hésite, je repose, tiraillée entre l’Ultime Cake Book de Michalak (on s’refait pas), le Christmas Cookbook de Jamie, On va déguster de Gaudry, le livre du Hygge (en rupture), pour repartir (la nostalgie du dernier week-end londonien sans doute) avec un des livres d’Ottolenghi sous le bras, mais la recette, elle – du moins l’association – est restée dans ma tête. Ce n’est pas la recette originale, j’ai simplement adapté une recette que j’utilise régulièrement pour mes scones à la sauce Marilou.

Munitions pour 8 à 10 scones :

Pour la pâte :

  • 200g de farine
  • 1 sachet de levure chimique
  • 45g de sucre
  • 28g de beurre pommade
  • 25g d’œuf env. (un 1/2 œuf)
  • 75 ml de lait d’amande (7,5 cl)
  • zestes râpés d’un citron

Pour la dorure:

  • 1/2 œuf restant mélangé avec un peu de lait

Pour la déco:

  • chocolat blanc
scones citron chocolat blanc

Râpez finement le zeste de citron. Versez la farine tamisée dans un récipient avec la levure, le sucre, le beurre, les zestes de citron. Mélangez les ingrédients à la main, travaillez comme un crumble, de façon a bien incorporer le beurre. Ajoutez ensuite l’œuf et le lait d’amandes et continuez le mélange, sans trop amalgamer pour garder une texture un peu irrégulière.

Placez la pâte sur un plan de travail légèrement fariné. Façonnez la pâte pour lui donner la forme que vous souhaitez (carré ou rond), étalez sur une épaisseur d’env.2 cm, puis découpez des carrés ou des triangles (vous pouvez aussi les emporte-piècer selon l’envie).

Préchauffez le four à 210°C. Disposez les scones sur une plaque recouverte de papier cuisson. Badigeonnez les scones avec le mélange oeuf-lait.

Placez au four et faites cuire entre 10 et 15 minutes selon le four. Surveillez la cuisson, il doivent rester un peu tendres à cœur et être joliment dorés. Pour vérifier la cuisson, plantez la lame d’un couteau ou cassez un scone pour vérifier qu’il n’y ait pas de pâte à crue à l’intérieur.

Une fois les scones refroidis : faites fondre le chocolat blanc au bain-marie. Placez-le dans une poche plastique, coupez l’extrémité, puis répartissez le glaçage sur les scones. Laissez prendre.

scones citron chocolat blanc
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panna cotta chocolat café

panna cotta chocolat cafe

J’adore la panna, rien de neuf. C’est vraiment le dessert qui te sauve la mise, qui s’adapte à toutes les saisons, rapide, gourmand et ultra-simple. Plutôt adepte de la classique avec coulis, je m’étais pas encore aventurée dans la panna-cotta bi-goût et inclinée. Le chocolat se marie bien avec la saveur corsée du café. J’ai mis volontairement peu de sucre, le chocolat, même à 70%, c’est toujours un peu sucré. J’en ai ajouté un peu plus dans la crème au café, mais assez peu au regard des quantités totales.

Pour une panna bien onctueuse, évitez d’avoir la main lourde sur la gélatine. Et choisissez un chocolat de qualité, ça fait toujours la différence. J’ai opté pour les palets de chocolat noir de la Maison Weiss qui propose une gamme spécialement dédiée à la pâtisserie. Amatrice de bon chocolat, je croque de temps à autre l’une de leur tablette…(Ibaria pour l’accro des agrumes ici présente).

Munitions pour 4 pots (contenance max. 160 ml)

Pour la crème au chocolat:

Pour la crème au café:

  • 110 ml de lait
  • 110 ml de crème liquide
  • 1 feuille de gélatine
  • 2 c. à café de café soluble
  • 4 c. à café de sucre roux de canne

Pour la déco:

  • copeaux de chocolat
  • cacao en poudre
panna cotta chocolat cafe

Pour la crème au chocolat : faites ramollir la feuille de gélatine dans un bol d’eau froide. Mélangez et versez le sucre, le lait et la crème dans une petite casserole.
Portez à ébullition et retirez du feu. Ajoutez le chocolat noir (préalablement haché, il fondra plus vite), laissez fondre quelques secondes, puis remuez bien jusqu’à ce que la crème soit bien homogène. Incorporez ensuite la gélatine bien essorée et mélangez bien. Versez dans les 4 pots. Incliner les pots et laissez-les au frigo env. 2-3 heures le temps de figer.  

Pour les incliner dans votre frigo, plusieurs options :
J’ai tout simplement utilisé les grilles de mon frigo. J’ai calé les pots contre la paroi du frigo et entre les grilles avec l’inclinaison nécessaire. Vous pouvez également vous servir d’un rouleau à pâtisserie, recouvert d’un torchon pour éviter que les pots ne glissent.
Vous pouvez également utiliser des boîtes à œuf en carton, les alvéoles serviront à les caler.

Pour la crème au café : faites ramollir la feuille de gélatine dans un bol d’eau froide.
Mélangez et versez le sucre, le lait et la crème dans une petite casserole.
Portez à ébullition et retirez du feu. Ajoutez le café soluble et remuez.
Incorporez ensuite la gélatine bien essorée et mélangez bien. Laissez refroidir à température ambiante (ne versez pas la crème brûlante sur la crème déjà figée, elle risquerait de commencer à fondre et les deux crèmes pourraient commencer à se mélanger). Une fois refroidie, versez dans les 4 pots jusqu’à hauteur de la crème chocolat.
Placez au frais et laissez prendre plusieurs heures.

Avant de déguster, parsemez des copeaux de chocolat. Saupoudrez d’un peu de cacao en poudre.

panna cotta chocolat cafe
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Rosaces vanille et citron pavot

Rosaces vanille et citron pavotJ’ai voulu ajouter une variété un peu moins tradi à ma boîte à bredele. Quelque chose qui ressemblerait un peu à des sablés viennois. J’avais repéré une photo sur Instagram qui m’a inspiré la version vanille, chocolat blanc, pistache. La recette est celle des cannes de la St Nicolas de Christophe Felder, j’ai simplement divisé les ingrédients par deux  pour réaliser deux pâtes différentes. J’ai eu un peu de mal à sortir la pâte de la douille au début, évidemment, plus on la manipule, plus elle chauffe et plus ça devient facile. Mais veillez à bien les laisser reposer au frais avant de les passer au four pour que le beurre puisse à nouveau figer un peu…

Munitions pour une trentaine de pièces
(recette extraite de : Pâtisserie, Christophe Felder)
Temps de cuisson : 20-25 min.

Pour la pâte vanille :

  • 75 gr de sucre glace
  • 125 gr de beurre mou
  • 6 cl de lait à température ambiante
  • 188 gr de farine tamisée
  • 1 gousse de vanille

Pour la pâte au citron :

  • 75 gr de sucre glace
  • 125 gr de beurre mou
  • 6 cl de lait à température ambiante
  • 188 gr de farine tamisée
  • zestes râpés d’un citron
  • graines de pavot bleu

Pour la déco  :

  • chocolat blanc
  • pistaches concassées
  • sucre glace
  • jus de citron

Rosaces vanille et citron pavotPour la pâte vanillée : Coupez la gousse en deux et retirer les grains de vanille. Dans un récipient, travaillez le beurre mou avec le sucre glace. Ajoutez le lait. Une fois le mélange homogène, ajoutez la farine et les grains de vanille et travaillez les ingrédients.

Rosaces vanille et citron pavotPour la pâte au citron : procédez de la même manière en remplaçant les graines de vanille par les zestes râpés d’un citron et les graines de pavot bleu.

Placez la pâte dans une poche munie d’une douille cannelée. Sur une plaque recouverte de papier cuisson, déposez des rosaces de pâte. Laissez-les reposer au minimum une bonne demi-heure au frais pour éviter que la pâte ne s’étale à la cuisson.

Préchauffez le four à 180°C.Faites cuire env. 20 à 25 min. selon le four.

Décoration et glaçage :
Glacez les rosaces au citron dès la sortie du four. Mélangez un peu de jus de citron avec suffisamment de sucre glace pour obtenir un glaçage pas trop épais, puis glacez les rosaces encore chaudes.

Faites fondre du chocolat blanc au bain-marie à feu doux. Trempez chaque rosaces de moitié dans le chocolat. Posez une sur grille, parsemez de pistaches concassées et laissez prendre.

Rosaces vanille et citron pavotRosaces vanille et citron pavot

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Idées cadeaux pour les épicuriens (et les autres)

Biscarrat, avec un thé la fin

Miss Dammann Biscarrat

J’ai beau être une accro du sucre, les macarons ne sont pas forcément mes gourmandises favorites. Si toutefois je craque, c’est pour des parfums assez classiques et intenses, type chocolat, café ou citron vert. Mais cette année Dammann Strasbourg est de mèche avec une autre creaminelle, Elisabeth Biscarrat. Résultat de cette association de malfaiteurs gourmands : un macaron au thé, en édition très limitée (et uniquement à Strasbourg, hé ouais).

Aussi bon chaud que glacé, Miss Dammann est un thé vert très doux, aux notes de gingembre, citron et de fruit de la passion, un thé très girly. Elisabeth Biscarrat (la gagnante 2011 de Masterchef) a choisi de le décliner dans un macaron. Infusé dans la ganache au chocolat blanc et parsemé sur les coques, le thé est présent sans être agressif. L’ensemble est très délicat, frais et léger.

Les macarons Miss Dammann sont disponibles à la boutique d’Elisabeth Biscarrat «Macarons et Inspirations» (1,60€ la pièce) et à la boutique éphémère depuis début novembre et jusqu’au 31 décembre. Une chouette idée de cadeau gourmand, pour peu que vous soyez alsacien ou en visite dans la capitale alsacienne pendant ladite période.

Miss Dammann Biscarrat
Miss Dammann Biscarrat

Pour avoir carburé au thé glacé tout l’été (canicule oblige), je vous ai aussi concocté ma petite sélection personnelle, très fruitée. Testée et sur-validée (encore faut-il aimer les agrumes) :

  • Thé Vert L’Heure Douce (menthe, fleur d’oranger, clémentine)
  • Thé Vert L’Oriental (mélange de thé vert Sencha, aux arômes fruit de la passion, pêche de vigne et fraise des bois, morceaux d’ananas, pétales de fleurs)
  • Thé Vert Mélange du Prieuré (thé vert Sencha de Chine, parfumé aux saveurs orange, pêche et poire et parsemé de pétales d’hélianthe, écorces d’orange).
  • Thé Vert Touareg (thé vert à la menthe), testée ce week-end lors d’un brunch en version glacée, très probablement mon prochain choix pour l’été prochain.

J’évite d’en remettre une grosse couche au sujet des gelées de thé ? Non ?

Miss Dammann Biscarrat

Un autre souvenir made in Strasbourg ? Le Thé de la Cathédrale* 2ème édition, qui cette année a troqué sa parure beige pour un écrin bleu et or (*thé vert sencha aux saveurs de cerise, de miel, mêlées aux huiles essentielles d’orange douce et de clémentine avec une touche de cannelle). Fais ta B.A : pour chaque boite vendue, 1€ est récolté au profit de la Fondation du Patrimoine pour la restauration et l’entretien de la Cathédrale de Strasbourg

Et pour le foie gras, c’est Georges, what else !

Foie Gras George Bruck

George qui ? Georges Bruck of course ! J’ai dû passer une centaine de fois devant cette boutique sans jamais y entrer.  Comme quoi, on peut encore découvrir des choses dans sa propre ville, même après 15 ans ! Pour la petite histoire, la Maison Georges Bruck est la dernière manufacture de foies gras située en plein cœur de Strasbourg. Gérée depuis 1852 de père en fils sans interruption, la Maison Bruck a su rester indépendante et cultive un savoir-faire ancestral. Des méthodes de fabrication artisanales traditionnelles, des ingrédients de qualité sélectionnés rigoureusement, des assaisonnements uniques (un mélange de 12 épices) sont les secrets, du moins certains, de la Maison depuis 5 générations.

La nouveauté de la Maison cette année, c’est une foie gras de canard mi-cuit en brioche (pur beurre) et conditionné dans en bocal en verre. Un contenu original (confectionné à la main) dans un contenant (bocaux Weck) résolument dans l’air du temps (je pense Boco, je pense Pur etc., Fleck & Co…). A déguster à l’apéritif, pour changer de la traditionnelle tranche à l’assiette en entrée, et accompagné d’un bon petit verre de Gewurtz’ ou d’un crémant d’Alsace !

Pour info, le bocal de 150g de foie gras en brioche est à 21€ (pour 2 ou 4 personnes), il se conserve au frais (entre +2°C et +4°C), jusqu’à 2 mois. Pour le déguster au top de sa forme, sortez-le 30 min. avant ou passez-le au four à 160°C pendant 3-4 minutes !

Foie Gras George Bruck

Hormis les foies gras traditionnels, vous trouverez foultitude d’autres bonnes choses à la Boutique du Gourmet : vins et crémants, eaux de vie, confits et rillettes, terrines, pâtés fins, confitures et gelées de la Maison. Les foies gras Georges Bruck sont disponibles dans le magasin de Strasbourg mais aussi dans le réseau d’épiceries fines et grands magasins, type La Grande Épicerie à Paris.

Foie Gras George Bruck

SCÈNES DE CREAM

Dammann Frères
48, rue du fossé des tanneurs
67000 Strasbourg
Tél. : 09.50.50.18.64.
Du lundi au jeudi : 10:00 – 12:30 et 13:30 – 19:00
Les vendredi et samedi : 10:00 -19:00 sans interruption
www.dammannstrasbourg.wordpress.com

Georges Bruck “La boutique du Gourmet”
26, rue des Orfèvres
67000 Strasbourg
Tél. : 03 88 32 00 04
www.bruck-foiegras.com

Macarons et Inspirations
1 Rue de la Vignette
67000 Strasbourg
Tél. : 03 88 38 67 87
Du mardi au samedi de 10H à 19H
www.elisabeth-biscarrat.com

Boutique éphémère jusqu’au 28/01/17
17 rue des Hallebardes
67000 Strasbourg

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Petits monts aux noisettes

petits monts aux noisettes(Petits monts aux noisettes, recette extraite de : Les Petits Fours, éditions SAEP)

C’est dans les vieux livres qu’on fait les meilleures recettes ? Il faut croire…C’est dans le livre « Les Petits Fours » – aux photos ultra kitsch – que j’ai trouvé cette recette. J’y avais déjà déniché la recette ultra-gourmande des bâtonnets aux amandes et à la confiture l’an passé, devenu un indispensable. Le kitsch a du bon, il a même un petit un côté rassurant parfois (un peu comme mes tasses Choky et Arcopal), comme une promesse de réussite. J’aime bien l’idée d’avoir quelques vieux grimoires, comme dirait l’autre chouette du PAF, dans ma bibliothèque. Blague à part, je suis dingo de noisettes et de praliné, il me faut donc obligatoirement une variété à base de noisettes dans mon assortiment. Et pour les accros aux noisettes, essayez aussi les noisettines, fourrés à la pralinoise !

Munitions pour env. 30 pièces

  • 200g de beurre
  • 125g de sucre
  • 2 œufs
  • 220g de noisettes en poudre
  • 200g de farine
  • 1 pincée de sel
  • 2 pointes de couteau de cannelle

Pour la décoration :

  • 30-40 noisettes entières
  • chocolat noir

 

petits monts aux noisettes

Travaillez le beurre avec le sucre et les œufs jusqu’à obtenir une masse onctueuse.
Incorporez progressivement les noisettes, la farine tamisée, le sel et la cannelle. Travaillez les ingrédients jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Filmez la pâte, puis placez-la au frais 2 heures minimum.

Tapissez votre plaque de papier cuisson. Préchauffez le four à 180°C.

Prélevez de petites portions de pâte. Façonnez-les en petite boules. Posez-les sur la plaque en les espaçant régulièrement pour qu’elles ne se touchent pas lors de la cuisson. Enfoncez une noisette au centre de chaque boule.

Placez au four et faites cuire 16-17 min. Déposez-les sur une grille et laissez refroidir.

Pour décorer, faites fondre un peu de chocolat noir au bain-marie. A l’aide d’une fourchette, faites tomber des filets de chocolats sur les monts aux noisettes (vous pouvez aussi fixer les noisettes à l’aide du chocolat, elles ont une fâcheuse tendance à vouloir se faire la malle ;-), ce n’en sera que meilleur !)

Tuyau de Creaminelle :

  • si vous utilisez des noisettes entières, pensez à les torréfier avant de les réduire en poudre (15-20 min au four à 160°C).  Ça fait vraiment toute la différence, cela donne un goût de noisette vraiment plus intense !
  • Respectez le temps de repos de la pâte, pour que le beurre puisse à nouveau figer. Cela évitera aux biscuits de (trop) s’étaler lors de la cuisson.
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