L’Alsace recuisinée…

Alsace recuisinée

PÂTISSERIE LAURENT KIENY, RIEDISHEIM – Le « Käs’cake », version alsacienne du Cheesecake (au Munster) comme une tartelette de Linz.

 

L’Alsace recuisinée par les Étoiles d’Alsace…

Les Étoiles d’Alsace ont encore frappé ! Avec cette opération, on va encore nous taxer de chauvins mais c’est légitime. En Alsace on mange bien, on mange généreusement et on est farouchement attachés à nos plats et recettes traditionnelles. Gare à celui qui veut y toucher ;-).

Du 1er juin au 30 septembre 2016, 38 chefs et artisans (les fameuses « Étoiles d’Alsace »*) ont décidé de revisiter la gastronomie alsacienne en proposant dans leurs établissements des plats stars, voire des menus complets, sous le thème de L’Alsace recuisinée.

L’Alsace recuisinée késako ? C’est sous l’impulsion du chef Jean-Marc Kieny (La Poste à Riedisheim 68) qu’est né le concept. Parce que la gastronomie c’est se renouveler sans cesse, les chefs ont décidé de mettre au goût du jour les plats régionaux en leur donnant une touche contemporaine et moderne, une présentation singulière, tout en maintenant un lien fort avec l’Alsace. Sans les dénaturer, les chefs proposent une cuisine qui reste profondément ancrée dans son terroir. Et c’est plutôt très réussi !

Si vous êtes de passage dans la région – ou que vous soyez autochtones – c’est une belle occasion découvrir et « visiter » notre belle région sous un nouvel angle gastronomique.

Alsace recuisinée

AU CROCODILE STRASBOURG – Pigeon de la ferme Théo Kieffer, purée de petits pois d’Alsace, jeunes carottes braisées, les cuisses en parmentier et sa tartine d’abats

Pas d’Alsace sans s’enfiler une bonne dizaine de tartes flambée...Vous aurez droit à une version fraîche et déstructurée, mais qui restitue pourtant très bien toutes les saveurs de ce plat emblématique.

Déguster les traditionnels spaetzle, plat chéri des alsaciens ? oui, mais mijotés façon risotto à la truffe d’été et aux amandes torréfiées, fabuleux !

Envie de cuisses de grenouilles? Vous aurez un cornetto de grenouilles cressonette.

Une généreuse part de tarte au fromage blanc ou de Forêt-Noire ? Vous prendrez un Käs’cake, un cheesecake revisité façon tartelette Linzer, avec une garniture non pas au fromage blanc battu mais…au Munster. Ou encore une Forêt-Noire « à boire », présentée dans une petite bonbonne! (D)Étonnant ? Et délicieux surtout !

Alsace recuisinée

L’AUBERGE SAINT LAURENT, SIERENTZ – Spaetzles de Grand-Mère recuisinés comme un risotto à la truffe d’été et amandes torréfiées

Mes coups de cœur ? Les spaetzle cuisinés comme un risotto par l’Auberge Saint Laurent à Sierentz (68), mon plat doudou version étoilée, une merveille ! Réactions à chaud : l’impression de déguster l’escalope à la crème aux spaetzle du dimanche !

Le Käs’cake et le gâteau de voyage « Elsass Power » de la Pâtisserie Laurent Kieny à Riedisheim (68), un vrai concentré d’Alsace ! Dommage qu’elle soit si éloignée de Strasbourg, j’en ferais bien mon nouveau QG.

La tarte flambée revisitée de Jean-Marc Kieny, La Poste à Riedisheim (again !). J’ai trouvé ça tellement bon et original, que je me lancerais bien dans une petite contrefaçon maison…

Et le pigeon de la ferme préparé par Le Crocodile à Strasbourg (67).

Alsace recuisinée

AU VIEUX COUVENT, RHINAU – Fine rouelle d’anguille au melfor, valse d’herbes et fleurs du jardin

Alsace recuisinée

AU VIEUX COUVENT, RHINAU – Arbre à bretzels au mélilot

 Où trouver toutes ces interprétations et déclinaisons** ? Tous les renseignements sont ici : www.etoiles-alsace.com

Liste des restaurants participants à l’opération et plats / menus proposés :
www.etoiles-alsace.com/restaurant-gastronomique-alsace-alsace-recuisinee.html

Alsace recuisinée

A L’AGNEAU, PFAFFENHOFFEN – Cornetto Grenouilles Cressonnette

Alsace recuisinée*Les Etoiles d’Alsace, c’est quoi ? Une association fondée au 1990 qui regroupe 38 membres, chefs de cuisine, artisans boulangers, pâtissiers, fromagers, bouchers-charcutiers qui ont choisi de rassembler leurs compétences pour promouvoir les entreprises et leur région. Des passionnés qui n’ont qu’une envie : faire rayonner notre belle gastronomie au-delà des frontières et mettre en avant un savoir-faire.

**plats susceptibles d’évoluer au cours de l’opération.

Alsace recuisinée

LA POSTE, RIEDISHEIM – une version Alsacienne du tiramisu

Alsace recuisinée

LA POSTE, RIEDISHEIM – Une certaine idée de la tarte flambée « Hansi »

L'Alsace recuisinée

PÂTISSERIE LAURENT KIENY, RIEDISHEIM – Le gâteau de voyage « Elsass Power »

L'Alsace recuisinée

PÂTISSERIE REBERT, WISSEMBOURG – Savarin Victoria

L'Alsace recuisinée

PAINS WESTERMANN STRASBOURG – Rahmkuchen

L'Alsace recuisinée

LE KASBUR, MONSWILLER – Picon bière revisité, marmelade d’orange, glace et spoom à la Meteor

L'Alsace recuisinée

L’AUBERGE DE L’ILL, ILLHAEUSERN – Le foie d’oie aux algues et au saké

L'Alsace recuisinée

LE CERF MARLENHEIM – Presskopf de tête de veau, sauce gribiche

L'Alsace recuisinée

L’ATELIER DU PEINTRE, COLMAR – Macaron virtuel bretzel et mettwurst

L'Alsace recuisinée

LE MAXIMILIEN, ZELLENBERG – Pressé de matelote aux jeunes poireaux, pâtes Grand-Mère et crumble d’oignons
Boucherie-charcuterie RIEDINGER-BALZER VENDENHEIM – Tête de veau panée

 

 

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Café Runtz, bistrot, café, apéro

 

Café Runtz

Café Runtz 

Franchir le seuil du Café Runtz et tomber nez à nez avec une enfilade de tartes toutes les plus appétissantes les unes que les autres, pour une accro au sucre, ça s’appelle un traquenard. Au Café Runtz, tous les moyens sont bons pour essayer de vous retenir.

Plus qu’un moment à table, on peut y passer sa journée : démarrer par un petit noir
• Se rassasier le midi avec une formule déjeuner (qui change chaque semaine)
• S’arrêter pour une pause sucrée à l’heure du thé, et s’enfiler de délicieuses et très généreuses parts de tarte faites maison
(coup de cœur pour celles au chocolat et chocolat-caramel, de petites vraies bombes)
• Partager planchettes (charcuterie, fromage ou mixte), foie gras, frites et knacks autour d’une pression en afterwork
• S’incruster en soirée quand la carte prend le pas : burgers (charolais ou poulet), faux-filet, tartare de bœuf, saumon d’Ecosse bio…) Et le vendredi, c’est fish and chips !

Parce qu’en plus y a du wi-fi, en journée on peut même (faire semblant de) bosser ou bloguer un peu 😉

Café Runtz

La déco mixe baroque – lustre à pampilles, moulures – et modernité – mur de brique anthracite, banquettes et chaises jaune moutarde et poutres et plafond apparents – pour une atmosphère cosy.

Dans l’assiette, le Runtz travaille les produits du marché, privilégie les produits locaux et de saison. Des plats savoureux, simples, mais elle a tout bon la simplicité quand elle est bien exécutée.

Le café Runtz c’est aussi une histoire de famille : Joséphine, la fille, officie en salle – où plane l’esprit de la grand-mère Joséphine – accompagnée par son complice de père en cuisine. Une équipe sympa et souriante qui a pas mal bourlingué avant de revenir sur Strasbourg.

Du café au déjeuner en passant par l’apéruntz en terrasse, on file au Runtz !

Café Runtz

Café Runtz

NDLR : Le Café Runtz a depuis définitivement fermé ses portes. Il a été remplacé par le Boca Boca

Scène de cream
Café Runtz : bistrot, café, apéro
8 Rue d’Austerlitz, 67000 Strasbourg

Tel: 03 88 35 21 18
Horaires :  lundi 10:30-15h / mardi > samedi : 10:30-23:00 en continu

Formules :
Plat du jour 9,90€ / entrée-plat ou plat-dessert 14€ / Entrée-plat-dessert 18€
Planchettes (mixte, charcuterie ou fromages) 15-16€

Café Runtz

Velouté de carottes bio au carvi

Café Runtz

Burger Runtz (viande charolaise, cheddar, comté, tomates, oignons, coleslaw et frites)

Café Runtz

Saumon d’Ecosse bio, tagliatelles sauce Runtz

Café Runtz

Trio chocolaté : tarte choco-caramel, tarte au chocolat, gâteau chocolat-amandes

Café Runtz

Café Runtz

Café Runtz

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Restaurant Week avec la Fourchette

Lancement de la formule au Bistrot coco

Restaurant Week avec la FourchetteAprès l’opération « Suivez le Guide », la Fourchette remet le couvert avec la Restaurant Week, qui dure en réalité 2 semaines, du 7 au 22 novembre. L’opération a lieu dans plusieurs grandes villes de France dont Strasbourg. Pas moins 50 chefs composeront pour l’occasion des menus inédits. La formule plat-entrée-dessert sera proposée aux prix de 25€ ou de 50€ dans les établissements partenaires.

Restaurant Week avec la FourchetteDe belles adresses, des connues, des incontournables, et même quelques étoilés. Nouveauté par rapport à la semaine « Suivez le guide » la liste s’est étoffée de nouvelles adresses. Des petits nouveaux dont on parle beaucoup à Strasbourg comme par exemple le Bistrot Coco (un des restaurants les plus récents et très bien noté sur la Fourchette), qui participe à la Restaurant Week. Le Bistrot Coco proposera sa formule à 50€.

Restaurant Week avec la Fourchette

La Boutonnière 2014

 

La Restaurant Week avec la Fourchette

Des menus élaborés avec de beaux produits de saison. Et pour le lancement de l’opération, nous avons eu l’occasion avec quelques complices de rencontrer le chef Nicolas Di Pol Moro, ainsi que quelques-uns de ses fournisseurs privilégiés : Mickaël Doriath, des Foies Gras Doriath, qui nous expliqué tous le secrets de fabrication de ses produits élaborés à base de canard de Barbarie (foie gras, magret, gésiers, cuisses, cœur. Mais aussi une dégustation (assez matinale) des vins du caviste Benoit Hecker d’Oenosphère. Le chef nous a contacté un menu très carné (ndlr : youpiii) à base de canard (le menu de la Restaurant Week sera néanmoins susceptible de varier en fonction des arrivages du marché).

Restaurant Week avec la Fourchette

Magret de canard laqué à l’orange, purée de carotte et petits légumes

Vous pouvez téléchargez ici les menus proposés dans les restaurants participants à l’opération.

Menus 25€
Menus 50€

50 restaurants et 10 grandes tables parrainent cette semaine spéciale dont :

Le Relais de la Poste à la Wantzenau*
Le Violon d’Ingres à Strasbourg
Le Vieux Couvent à Rhinau*
Le Cygne à Gundershoffen**
L’Abbaye de a Pommeraie à Sélestat

Pour réserver, RV sur la Fourchette !

Scènes de cream

Bistrot Coco
8 Rue de l’Écurie, 67000 Strasbourg Tél.: 03 90 20 39 39
www.facebook.com/bistrotcocostrasbourg

Oenosphère
33 rue de Zurich 67000 Strasbourg Tél.: 03 88 36 10 87
www.oenosphere.com

Foie gras Doriath
30 A, rue de Molsheim 67120 Soultz-les-Bains Tél.: 03 88 47 98 98
www.lucien-doriath.fr

La Fourchette
www.lafourchette.com

Restaurant Week avec la Fourchette

Foie gras poêlé, tuiles de meringue et pousses de petits pois

 

Restaurant Week avec la Fourchette

Foie gras de canard, chutney de mangue et charbon

 

Restaurant Week avec la Fourchette

Magret de canard laqué à l’orange, purée de carotte et petits légumes

 

Restaurant Week avec la Fourchette

Magret de canard aux dragées

 

Restaurant Week avec la Fourchette

Assiette tout chocolat

 

Restaurant Week avec la Fourchette

Morillon Blanc 2013 Jeff Carrel

 

La Fourchette

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Suivez le guide avec La Fourchette

La FourchetteQue celui qui n’a jamais réservé un restaurant avec la Fourchette se dénonce !
La Fourchette, on y va, c’est vrai, souvent pour jeter un œil aux restaurateurs qui pratiquent des promotions. Quand on a envie de tester un restaurant qu’on ne connait pas encore, avouons-le, cela permet de le tester en prenant un risque modéré.

Hormis les promotions, la Fourchette aussi c’est un moteur de recherche et un outil classique de réservation en ligne. Il permet aux restaurateurs d’avoir une vision juste des réservations et de fidéliser la clientèle.

Cette semaine sur la Fourchette, c’est une jolie opération qui démarre. A l’occasion de la sortie du Guide des « Meilleurs Restaurants de Strasbourg 2015 », La Fourchette organise parallèlement l’opération “Suivez le guide”, du 22 juin au 5 juillet.

Une opération qui permet de découvrir et tester une sélection des meilleures tables figurant dans le guide : pendant 2 semaines, environ 25 restaurants de Strasbourg et des alentours proposeront des menus créés spécialement pour l’occasion, à 25 ou 50 euros.

Pour découvrir (et réserver) les restaurants qui participent à l’opération c’est par ici : www.lafourchette.com

la fourchette

Restaurant la Carambole à Schiltigheim (67), qui figure dans le Guide des Meilleurs Restaurants de Strasbourg. (hors opération Suivez le Guide)

Parmi ces tables (liste non exhaustive), par exemple le Beyrouth (Libanais), le Jardin de Pourtalès, Le Piano 2, Le Black Angus, Le Bouchon Brionnais, Au Bon Vivant ou encore le Matsumotoya (que je vous conseille vivement, un nouveau japonais vraiment très bon, avec un excellent rapport qualité/prix).

Que vous ayez envie de spécialités alsaciennes ou plus exotiques, c’est en tout cas une excellente occasion de découvrir de belles tables.

Pour en revenir au guide des Meilleurs Restaurants de Strasbourg, il s’agit d’une sélection des meilleurs restaurants les mieux notés par les utilisateurs de la plateforme La Fourchette. 150 restaurants au total. Une guide 100% communautaire donc, testés et approuvés par les utilisateurs de la Fourchette. Pour vous mettre l’eau à la bouche, le Restaurant la Carambole à Schiltigheim, un des restaurant présent dans le guide. Une belle découverte culinaire !

la fourchette

Restaurant la Carambole à Schiltigheim (67), qui figure dans le Guide des Meilleurs Restaurants de Strasbourg.

Le guide est disponible dans les restaurants présents dans ce guide. Que vous soyez Strasbourgeois ou non, j’ai un petit stock de guides sous la main (6 exactement). Premier arrivé, premier servi ;- ) Si vous souhaitez un exemplaire du guide, laissez-moi un petit commentaire et je vous le ferai parvenir avec plaisir.

Restaurant la Carambole à Schiltigheim

Restaurant la Carambole à Schiltigheim (67)

www.lafourchette.com La Fourchette

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Restaurant La Rivière Strasbourg, coup de gueule !

Et au milieu coule La Rivière…

Une rivière qui ce week-end, a fait couler beaucoup d’encre. Et avec elle, un torrent de condescendance et de remarques déplacées. Le Restaurant la Rivière à Strasbourg, un endroit qu’il me tardait pourtant de découvrir. J’ai hésité avant de publier cet article, mais encouragée dans ce sens, j’ai fini par me dire qu’au même titre qu’un avis positif, l’expérience valait la peine d’être partagée.

Restaurant La Rivière Strasbourg

La Rivière, 3 rue des Dentelles Strasbourg

Le repas démarre normalement par des amuse-bouches (savorys) ou par une entrée, plats sur lesquels nous avons fait l’impasse. Nous nous sommes restreints à un plat principal et un dessert pour moi, dégusté sous le poids de la culpabilité.

Nous souhaitions chacune prendre des raviolis vapeur, pensant naïvement que ces derniers étaient considérés comme des plats à part entière. J’ai eu la maladresse de demander si je pouvais en prendre 2 fois (ou 2 sortes). Grossière erreur ! J’ai amèrement regretté cette question. Les yeux levés vers le ciel « Ceci ne se fait pas ici, vous êtes dans un gastro ! ». Et si les raviolis vapeur sont à tomber, pourquoi ne pourrais-je pas en reprendre deux fois? Après tout, c’est mon choix, je suis cliente et je suis là pour déguster ce qui me fait plaisir, non ? Et selon mon appétit du moment. Mais cela ne se fait pas ici.

Pour la boisson, nous avons opté pour de l’eau pétillante. Là encore, exaspération non dissimulée du maitre des lieux lors de la prise de commande. Il y a visiblement ici un panier moyen à dépenser et des us et coutumes.

Quand restaurant gastronomique…

A trois reprises, on nous a assenées d’un « vous êtes dans un gastronomique ! » « Si tout le monde faisait comme vous, avec le petit nombre de tables ici, on mettrait la clé sous la porte » « Vous êtes ici pour découvrir des mets, toute la palette de saveurs…» « Ça ne sert à rien de venir si c’est juste pour prendre un plat, je vous dis ça, ce n’est pas pour être méchant » des propos censés nous rassurer sans doute, suivis d’un « Vous auriez dû vous renseigner avant de venir ! », un comble.

Mon choix s’était clairement porté sur ce restaurant à la lecture des articles de Julien Binz, de Gilles Pudlowski, et de Beau à la Louche. Je n’ai pas été suffisamment avisée, je m’en excuse. Mais nous savons bien que le traitement réservés à ces deux messieurs, connus et reconnus, n’est pas le même que celui réservé au client lambda. Articles qui par ailleurs, ne mentionnent nullement le terme de « restaurant gastronomique » ou le fait que le client doit prendre « de tout ».

Je m’interroge donc : situé en plein cœur de la Petite France (à deux pas de la Pl. Benjamin Six), les nombreux touristes qui décident de franchir la porte à la seule lecture de la carte ont-ils eux, bien pris le temps de se renseigner ? Ont-ils droit aux mêmes égards que la clientèle d’habitués ? Ou sont-ils poliment orientés vers des établissements plus calibrés pour touristes ?

Les plats arrivent et se dégustent dans un ordre bien précis, rituel que l’on explique aux néophytes en long, en large et en travers. « Pour exalter les saveurs ». Puis on déstructure, on reconstitue le plat à sa guise nous explique-t-on.

Nous passerons sur l’attente…Arrivées entre 21:30 / 21:45, ignorées pendant un laps de temps, nous avons fini par diner…à 23h. (Il y a ici deux services, l’un à 19:30, l’autre à 21:30 m’a-t-on précisé lors de la réservation).

…rime avec catastrophique

Certes les mets sont absolument délicieux, rien à redire, c’est élaboré, parfumé « une explosion de saveurs » comme j’ai pu lire çà et là. Mais coté accueil, la démonstration a été des plus déplorables, faisant preuve d’un manque d’élégance et d’humilité. La Rivière restera une expérience unique dans tous les sens du terme.

Un restaurateur n’est-il pas censé « recruter » et donner envie à de nouveaux clients de revenir ? Le client n’est-il pas censé repartir satisfait, afin de pouvoir à son tour recommander l’endroit autour de lui ? Se préoccupe-t-on ici uniquement d’une clientèle de fidèles qui a davantage « les moyens », donc digne d’intérêt ? Une clientèle d’habitués à qui on sert la main, auprès de laquelle on s’attarde et que l’on bichonne. Habituées, nous ne le sommes pas, et encore moins à ce type de traitement.

La déco est sympathique, colorée, un brin étrange …Un joyeux mélange, des piles de livres entassés ici et là, des objets arty sur fond de musique pseudo-branchée. Mais nous sommes loin de l’esprit café littéraire (pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, rappelons que nous sommes dans un gastro !). Une fausse décontraction, où la place de chaque livre est probablement millimétrée. Un désordre organisé qui n’est sans doute que le reflet de l’autorité du maitre des lieux, de son approche toute personnelle de la dégustation et de sa volonté de l’imposer.

L’idée de nous lever et de partir a fait plus que nous effleurer. La prochaine fois nous irons dîner à la Corde à Linge. Ou peut-être nous réservera-t-on un accueil plus chaleureux chez l’étoilé d’à côté – la Cambuse pour ne pas la nommer – qui pratique les mêmes tarifs (oui je connais le lien de parenté de la propriétaire avec celui de la Rivière).

Prix de la soirée 100€ à 3 : trois plats principaux accompagnés d’eau pétillante et un dessert (10€ tout de même le moelleux au chocolat, avec un pointe de confiture de kumquats, certes). Si vous respectez à la lettre le protocole de dégustation, je vous laisse faire le calcul sachant que : amuse-bouche env. 6€, entrées env. 14€, plats env. 25€, desserts 10€. Sans compter les vins.  Pour être dans les petits papiers et se faire serrer la main en partant, comptez 70 euros par personne.

Inutile de préciser que je n’ai pas osé dégainer mon smartphone et encore moins mon reflex par peur des représailles. Pas de photos donc, pour illustrer ces mets si délicats. Nous n’avons pas osé broncher sur le moment, sans doute abasourdies par tant de condescendance, mais en tant que cliente, j’ai le droit de donner mon avis. Et d’avertir. Cette rivière-là continuera de couler, mais que cet article au moins permette au client de ne pas nager en eaux troubles.

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Déjeuner chez Jamie’s Italian, London

Jamie's ItalianDifficile d’être d’objectif quand on sait qu’une expérience culinaire restera au stade de l’expérience. Savoir garder la tête froide face à l’engouement de masse, aux phénomènes de mode ou aux concepts. Mémorable, l’expérience pourra l’être. Si la première impression donne le ton et peut être la bonne (et qu’on aimerait rester sur cette dernière) on peut aussi tomber sur la mauvaise pioche. Difficile de savoir si et quand la qualité est constante.

Une salle bien remplie c’est déjà bon signe. Bon, connaissant la notoriété du bonhomme, pas sûre que ce soit le critère le plus objectif. L’endroit est  convivial, tables en bois et métal, chaises en acier galvanisé rouge, carreaux façon métro parisien. Frais et moderne.

Jamie's ItalianNous avions prévu de réserver quelques heures auparavant, par peur de nous retrouver devant salle comble. Au final, pas besoin de résa, il y a du turnover, petite file à l’entrée mais quelques places libres. Pas d’attente, on nous guide rapidement vers une table (deuxième salle au sous-sol).

Côté prix, c’est plutôt correct, encore une fois, connaissant la notoriété du lascar…mais Jamie n’est pas un voleur.

Starters : entre 4 £ et 7 £. Vous avez le choix entre bruschetta, planchettes ou autres entrées. On oscille entre 11,50 £ et 13,50 £ (un seul plat à 18,50 £) pour les plats (mains). Les accompagnements (sides) sont en plus, comptez 3,50 £ env. Steaks entre 17 £ et 25,50 £. Pâtes (fraîches) entre 10,25 £ et 13,50 £. Desserts env. 5 £. Les plats arrivent rapidement, le personnel lui aussi est sympathique.

Jamie's ItalianBarbaque pour la Creaminelle : poulet grillé à l’ail et au romarin, servi avec des frites de polenta au parmesan et une sauce tomate, olive, chili et câpres. Quant à mes complices, l’une a opté pour des Spaghetti aux fruits de mer, l’autre pour du saumon Shetland accompagné de légumes sautés au balsamique et petite salade. C’est frais, c’est bon et plutôt généreux.

Jamie's ItalianJamie's ItalianJamie's ItalianUne tête de bon pote next-door et une cuisine qui lui ressemble, joyeuse et conviviale. C’est finalement tout ce qu’on lui demande. Pas de truanderie coté rapport qualité-prix, Jamie est plutôt réglo. L’assiette est bien remplie, on sort rassasié. L’accro du sucre n’a même pas réussi à s’enfiler un dessert  (au pays du Carrot et du Sponge cake, tu te réserves pour un des nombreux et charmants cafés dont seul Londres a le secret)
Un bémol : le bruit. Beaucoup de monde means brouhaha.

Jamie's ItalianSi Jamie n’est pas un voleur, il n’en reste pas moins une sacrée cash-machine : chaînes de restaurants, cafés, cours, ustensile de cuisine, produits d’épicerie (condiments, sauces, pâtes), traiteur, édition, émissions TV, je ne lui connais décidément pas d’équivalent français. On entend retentir les sirènes du marketing et elles ne sont pas bien loin. Petit corner-shop à l’entrée, histoire de repartir avec un livre ou avec de sympathiques serviettes – so cute – brandées Jamie, j’avoue j’ai longuement hésité (12 £ les 4). Tout ça sent le business à plein nez. On trouve aussi un espace bar au centre.

Jamie's ItalianLe repas achevé, on entend déjà hurler les sirènes du côté de Notting Hill…Direction le magasin Recipease, temple du shopping pour foodista. Au 1er étage, le café. Au rez-de-chaussée, le shop. Les cours de cuisine c’est ici et ils ont lieu en plein milieu. Sympathique mais pas très intimiste.  Un groupe de mâles s’esclaffe et s’éclate derrière les fourneaux…Rigolo. Mais non, ce n’est pas Jamie qui assure le cours. Shit happens.
Et autour, tout invite à la consommation : livres et magasines, ustensiles de cuisine, food to go (rayon traiteur), confitures… Avec sa trombine imprimée partout, difficile de résister.  Mais pas de coup fourré, en même temps on connait l’ampleur du phénomène, on pénètre ici en son âme et conscience.

Jamie's ItalianJamie's ItalianJamie's ItalianJamie's ItalianJamie’s Italian
www.jamieoliver.com/italian/
Covent Garden
11 Upper St Martin’s Lane
WC2H 9FB London
Tel. : 020 3326 6390

Recipease (fermé)
92-94 Notting Hill Gate
W11 3QB

Jamie's Italian

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L’Alsace à Table

L’Alsace à Table à Strasbourg

Alsace à TableL’Alsace à Table, le restaurant devant lequel, lorsque vous vivez ou vous vous baladez à Strasbourg, vous passez des centaines de fois – et dans mon cas – sans jamais vous arrêter. Une adresse qui figure dans la plupart des guides, dont vous avez forcement entendu parler…et dont vous n’avez jamais poussé la porte. Pourquoi? Quelques aprioris. Un peu collet monté? pas très contemporain?

Vendredi 13 – sans la scoumoune – fut l’occasion de tester ce restaurant et par la même occasion, d’inaugurer la carte Restopolitan.

Repérage des lieux

Un nom évocateur, qui laisse présager des spécialités locales. A la carte on trouve bien de la choucroute mais la particularité de la maison, ce sont également les plats iodés. Un étalage de fruits de mer en vitrine annonce la couleur. A l’intérieur, un vivier où batifolent truites et homards plante le décor.

Imprimés végétaux en verre dépoli sur la devanture. Sur les murs, reproductions de Mucha, illustrations dans le style Toulouse-Lautrec, coupole en vitrail, mobilier aux teintes acajou, l’ambiance est Art Nouveau.

Verdict :  d’avis commun, la petite mise en bouche était plutôt sèche. Le suite du repas fut à la hauteur de la réputation: bonne! 

Alsace à TableEn entrée : salade de lentilles aux petits lardons, œuf mollet. Les plats : Tournedos de saumon poêlé et fondue de poireaux pour ma complice. Magret de canard rôti (viande forever) purée de carotte à l’orange pour moi. Le canard aurait pu être un peu plus rosé à mon goût, mais la viande était tendre.

Alsace à TableAlsace à TableUne pointe de déception pour le dessert : Tiramisu à l’ananas rôti et spéculoos. J’ai eu beau effectuer des fouilles archéologiques, je n’ai pas trouvé beaucoup de spéculoos. Un peu de trop de mascarpone à mon goût, le crémeux prend largement le dessus sur le fruit et le célèbre petit biscuit à la cannelle.

Alsace à TableL’accueil est sympathique et les quantités justement proportionnées. Avec le recul, je me dis que j’aurais pu m’offrir l’entrée sans risquer la lourdeur en fin de repas. Étant donné qu’il est difficile de savoir si vous avez affaire à un chef généreux ou pas, dans le doute, l’option Plat & Dessert paraissait la plus raisonnable.

Pas de « douloureuse » surprise…

Au final, grâce à la carte Restopolitan, c’est une addition poids plume pour un restaurant gastronomique: 14€ par tête. La carte n’empêche bien entendu pas de commander des suppléments. Un bon plan donc, pour découvrir de bonnes (ou de nouvelles) adresses.  Mon regret: très peu de restaurants en Province. En Alsace, à peine 4 restaurants partenaires contre 219 sur Paris, un peu maigre…Reste à voir si la liste s’étoffera avec le temps. Si vous êtes des adeptes du resto, le Passeport Gourmand reste bien plus avantageux. Cela dit, je compte néanmoins bien profiter de ma carte dans les 3 autres restaurants, à savoir:

  • la Brasserie Flo
  • le Kammerzell
  • le Moulin de la Wantzenau

Lieu du cream : L’Alsace à Table
8, Rue des Francs-Bourgeois, 67000 Strasbourg
Téléphone : + 33 (0)3 88 32 50 62
Ouvert toute l’année de 11H45 à 14H30 et de 18H45 à 23H00.
Site web : www.alsace-a-table.fr

restaurant Strasbourg Alsace à Table

RESTOPOLITAN

restopolitanCarrie Bradshaw sirotait son Cosmopolitan, la foodista dégaine sa carte Restopolitan! Grâce à cette carte, c’est un repas offert à chaque réservation. Le repas est directement déduit de l’addition par le restaurateur. Entrée/Plat ou Plat/Dessert, vous choisissez la formule. La carte est activée lors de la première réservation, vous avez ensuite un mois pour l’utiliser de façon illimitée dans plus de 550 restaurants partenaires.

Les conditions :

  • illimitée 7j/7, déjeuner comme dîner.
  • un repas offert hors boissons
  • limitée dans le même restaurant à une réservation par mois
  • une seule carte acceptée par réservation (2 couverts minimum, si vous êtes plusieurs, d’autres devront la posséder, mieux vaut donc être en nombre pair).
  • réservation sur le site de Restopolitan 24h à l’avance ou par téléphone.
  • un des convives doit consommer au moins le même montant que le menu offert. Si vous prenez à la carte, les plats les moins chers seront déduits de l’addition.

Au bout d’un mois, il vous faudra ensuite recharger votre carte en choisissant l’une des 3 options proposées:

  • 6 mois = 11€
  • 3 mois = 13€
  • 1 mois = 19€

restopolitan

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B&B (barbaque et burger)

pied de mammouth strasbourg Le Pied de Mammouth

Les concepts ont la côte (de bœuf) à Strasbourg. Est-ce bon signe? Pour une carnivore notoire comme moi, un petit billet s’imposait.

Si la Corde à Linge et The Dubliners proposaient déjà des burgers maison, là c’est carrément un tsunami US qui s’abat sur Strasbourg. Après la tendance bagels, c’est la vague burger qui déferle avec le Pied de Mammouth & 231 East Street en tête.

Le frigo se vidant peu à peu – départ en vacances imminent – je me suis dit qu’un bon burger tombait à point nommé. C’est donc au Pied de Mammouth que je suis allée mener une enquête rapide avant de partir.

Un peu excentré – en face du Palais des Fêtes – voire discret, le bouche à oreille semble néanmoins avoir fait son boulot, l’endroit est relativement plein à midi. A mi-chemin entre restaurant et fast-food, la déco est contemporaine, l’endroit assez petit, et le mobilier (tables hautes, tables basses, banquettes) rappelle tout de même qu’on est pas là pour y passer 3 heures.

Le Pied de Mammouth mise sur l’originalité des garnitures, et la carte est plutôt appétissante (carte dispo sur Facebook). Cuisson du steak selon votre goût. Joliment présentés sur une ardoise, les burgers vont font définitivement du pied (de mammouth). Pour la vente à emporter, comptez 15 à 20 min. d’attente. J’ai commandé ce jour-là un Cheddar (steak, cheddar, bacon, pesto de roquette).

Lieu de Cream : Le Pied de Mammouth
Adresse : 4 rue Sellenick et 58 Avenue de la Forêt Noire, 67000 Strasbourg

231 East Street

231 east street strasbourgStratégiquement parlant ces temps-ci, il fait bon s’installer Place St Etienne, la proximité des lycées et des facultés aidant. La place voit fleurir depuis quelques mois un nouveau type de sandwicheries, de la vente à emporter new generation et dans l’air du temps.
Cuisine du monde ou/et cuisine qui se veut plus saine (voire bio – de saison – local – fait maison) et des prix plus ou moins adaptés à la clientèle du quartier. Bagelstein, Pur et ceatera, c’est également ici que s’est installé le 231 East Street.

231 east street strasbourgA première vue, le 231East Street ressemblerait plutôt à un fast-food avec son grand tableau lumineux. Le menu burger-frite-boisson est affiché à 7,50€, 9€ pour le complet avec dessert. La cuisson au choix est un plus. Coté garniture, le choix est nettement plus restreint qu’au Pied de Mammouth: hamburger, cheeseburger ou bacon burger. On ajoute les ingrédients de son choix : oignons, tomates, salade. La déco orientée Pop art rend clairement hommage à ses deux figures de proues, Warhol et Lichtenstein.

Pour ceux et celles qui ont testé, n’hésitez pas à jouer les indics par ici!

Lieu du Cream : 231 East Street
Adresse: 3 place Saint Étienne, 67000 Strasbourg – Tél.: 03.88.16.96.13
Ouvertures :  lun – dim : 11:00-01:00

231 east street strasbourgFast-food mais avec une pincée de traditionnel et de sur-mesure. On prône en tous cas le fait maison, l’artisanal, le local, tant pour le pain que pour la viande. On se veut américain en s’éloignant toutefois du Mc Do sans âme ou les burgers sont cuisinés à la chaîne et stockés dans des conditions parfois douteuses.

Tant qu’à faire dans le concept, j’aurais aimé une vraie ambiance American Graffiti, un juke-box et de vieux tubes 60’s, des éléments décoratifs vintage savamment distillés. Un endroit ou l’on pourrait s’attendre à voir débarquer Marty Mc Fly, vêtu de son Teddy, de passage pour y déguster son milk-shake favori.

Pour le prochain concept, vous pensez à quoi ? Je m’étonne de ne pas encore avoir vu un snack consacré au hot-dog ou à la Currywurst. Étant proches de la frontière allemande, on y pense pas vraiment. Pourtant, à Paris, l’heure est à la saucisse allemande glamour. Le Stube en tête de liste.

Scènes de Cream 

Le Stube :  31, rue de Richelieu 75001 PARIS  Tél.: 01 42 60 09 85

Claus l’épicerie du petit-déjeuner : 14, rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris – Tél.: 01 42 33 55 10

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Hotêl-Restaurant Julien à Fouday

restaurant Julien Fouday
salon Yvette

Situé à Fouday en Alsace, dans la vallée de la Bruche (60 km de Strasbourg – 30 km de St Dié des Vosges) l’hôtel-restaurant Julien est une étape à ne pas rater si vous empruntez la route des Vosges…Une adresse connue des alsaciens et recommandée par les guides. En réservant chez Julien, vous ne commettrez pas d’erreur de parcours.

Julien, c’est avant tout une histoire de famille. Tenu depuis 55 ans par la famille Goetz, le restaurant fait partie d’un large complexe hôtelier. Simple bistrot doté de 5 chambres à sa création, c’est un hôtel de 3 étages qui se dresse désormais sur un vaste domaine et qui propose une offre complète (salle de fitness, hammam, sauna, spa, institut de beauté). Hôtel dont la façade, le panorama verdoyant et vivifiant vous transporteraient presque en Forêt Noire…dans une certaine clinique du même nom.

restaurant Julien Fouday
Dorade Royale, Saint Jacques rôties, Fricassée de Ravioles de Royan
restaurant Julien Fouday
Fricassée de riz de veau et de rognons aux morilles

Coté restaurant, chez Julien on sert une cuisine classique et du terroir mais parfaitement maitrisée. Généreuse et authentique. Coup de cœur pour les desserts (évidemment): le café très très gourmand, le mi-cuit au chocolat devront obligatoirement trouver une place même après viandes et poissons.

Coté salle, vous aurez le choix entre 3 ambiances: chaleureuse, boisée et typiquement alsacienne à la Winstub (Salon Yvette) ou ambiance plus classique dans la Grande Salle avec terrasse donnant sur le parc.

Rien à redire coté service, souriant et agréable. Vous aurez peut-être même l’occasion d’apercevoir le chef (Gérard Goetz) saluant quelques habitués pendant que Madame s’affaire en salle.

restaurant Julien Fouday
Café Gourmand (Panna Cotta, Tiramisu, Baba au Rhum, Tarte fraises&pistaches, Glace chocolat, opéra, truffe)

La ballade culinaire se termine par l’échappée belle dans le parc, en bordure de rivière. Inutile de chercher à prendre la fuite par les rapides car le mot d’ordre pourrait être « Chez Julien, on y revient ».

Hôtel Restaurant Julien
67130 Fouday
Tel. 03 88 97 30 09
www.hoteljulien.com

Prix : Viandes env. 22€-25€, Poissons env. 22€, entrées env. 15€-19€

vallée de la bruche
Vue sur la Bruche
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Bagel wars

Depuis quelques mois, la guerre du bagel fait rage à Strasbourg.

Bagelstein Strasbourg Episode I : la menace Bagel Legend

Rappel des faits : le précurseur a ouvert ses portes en novembre 2010. Au départ, 7 sortes de garnitures et une carte qui s’allonge au fil des jours. (Bagel Chèvre; Bagel Tarama, Saumon; Bagel Omelette; Bagel Aubergine; Bagel Hareng)

Chez Bagel Legend, on emporte ou on mange sur place. La maitresse des lieux a choisi d’acheter ses bagels auprès d’un fournisseur américain installé en France.

On aime: l’ouverture jusqu’à 22h certains soirs, la nouvelle formule Bagel Brunch du dimanche à 9,90€ : 1 bagel sucré au peanut butter ou au marshmallow, 1 bagel omelette (ou autre), 1 jus de fruits, 1 boisson chaude.
On aime moins: les horaires un peu irréguliers. L’emplacement et les places des parkings qui se font rares…

Bagel Legend: 72 avenue des Vosges, 67000 Strasbourg

bagel legendHoraires: Dimanche en continu de 11:30 à 22:30
Mardi à Jeudi de 11:30 à 14:45 et de 18:30 à 22:30
Lundi de 11:30 à 15:00, Vendredi de 11:00 à 14:30
www.bagellegend.over-blog.com

Episode II : La Revanche de Liberty Bagel’s

liberty bagelOn l’a découvert sur Groupon. Liberty Bagel’s fait uniquement de la vente à emporter.
L’endroit est exigu, ici on déjeune sur le pouce, quelques tables hautes à l’extérieur. Pour déjeuner au chaud, c’est raté. Liberty Bagel’s devrait bientôt proposer des cupcakes. On évite toutefois le muffin Milka (même s’il n’est pas mauvais, on le garde pour Europa-Park ;-)) et on propose du typique!

A la carte:

  • Liberty: cream cheese, saumon fumé, aneth, concombre et un filet de citron
  • Atlanta: poulet, sauce curry, tomates et concombre
  • Chicago: guacamole, dinde, cheddar et tomates
  • Donuts, muffins, bagels sucrés (au beurre de cacahuète ou à la crème de spéculoos)

Liberty Bagel’s: 20, rue Gutenberg, 67000 Strasbourg – NDLR : définitivement fermé
Ouvert du mardi au samedi: 11:00 à 19:00 Tel : 03 88 13 51 53

Episode III : Bagelstein contre-attaque

Bagelstein Strasbourg

Bagelstein Strasbourg

Ouverture le 12 janvier. A gros renforts de réseaux sociaux (facebook et twitter), Bagelstein Strasbourg crée le buzz. Restaurant concept, Bagelstein c’est une ambiance, un décor, des produits, des recettes et techniques importées des USA, un bon emplacement (la Krutenau, quartier étudiant en plein centre-ville). Ici on mise sur la fraîcheur et le fait maison! Un bon point donc…

Prix: 3,90 à 5,90€ le bagel garni. Entre autres:

  • L’Albertine : à fourrer selon son envie.
  • Leontine (Cream Cheese, Saumon fumé, Concombres, oignons)
  • Hypolite  (Cream Cheese, Poulet fumé, Tomates, Cornichons)

Plusieurs menus :

  • Menu XL (Bagel + Boisson) 4,70€ à 6,70€ , Menu de ouf (XL + Cookie ou muffin) 5,6€ à 7,60€. Méga de ouf (ouf + chips) 6,70€ à 8,70€
  • Côté sucré, de grands classiques US : cupcakes, cheesecake, pecan pie, brownies, donuts, cookies, muffins.

Bagelstein affiche une belle confiance. 2 nouveaux bagel-stores devraient ouvrir leurs portes très prochainement, rue Saint-Étienne (ouverture mi-Mars) et Grand-Rue. Prometteur. Ambitieux en tous cas.

Bagelstein : 13 Rue des Francs-Bourgeois, 67000 Strasbourg – Tel : 03 88 16 26 Ouverture du lundi au samedi de 07:45 – 22:00 www.bagelstein.com

On aime: les horaires d’ouverture en soir et le dimanche. Les menus: bagel + boisson + dessert + chips entre 6,70 et 8,70€. Le cheesecake (très bon, à 2€ la part. Si vous avez encore faim après ça…). Les bagels natures vendus à l’unité ou par formule (5 + 1 offert ou 10 + 3 offerts), pour se constituer un stock de secours en cas d’addiction. Cold turkey ? (non, ce n’est pas une suggestion de garniture) connais pas.

Episode IV : L’attaque des clones ?

Smoothies, ça c’est fait! Sushis, Purées, Bagels, aussi. What’s next? Dès lors que certains trouvent une niche et flairent la bonne idée, l’invasion guette. Le monopole est de courte durée, et à trop exploiter le filon, le charme se rompt peu à peu.
J’en veux pour preuve le nombre impressionnant de bars à sushis qui ont ouvert ces dernières années. Le bagel suivrait-il une voie toute tracée..?

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